La culture de l’anis vert à l’étude
Son introduction sur une exploitation céréalière seine et marnaise pourrait constituer un projet de diversification intéressant.
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L’intérêt d’introduire de l’anis vert sur une exploitation céréalière de la Seine-et-Marne a été étudié dans le cadre d’une épreuve de BTS. L’objectif est de le valoriser sous forme de fleur, sirop ou alcool. Le projet a été simulé sur 5 ha, en remplacement de maïs grain. L’anis vert, très peu, voire pas cultivé dans la région, pourrait ainsi intégrer un projet de diversification. Une conserverie a été identifiée pour y faire transformer la récolte, en prestation de service, à 5 km de l’exploitation.
À condition de pouvoir exploiter ses débouchés, il peut offrir une bonne rentabilité sur de petites surfaces. Les produits qui en seraient issus pourraient même prétendre au label régional « produit en Île-de-France », renforçant ainsi leur valorisation dans les circuits courts. Et la localisation de l’exploitation, proche de la Région parisienne, pourrait faire profiter l’agriculteur d’un grand réseau de consommateurs potentiels.
Le coût de production total de l’anis a été chiffré sur ce projet entre 1 000 et 1 750 €/ha, contre 1 050 à 2 600 €/ha pour le maïs à qui il a été comparé sur l’exploitation. Les rendements peuvent atteindre en moyenne, selon les sources, 0,8 à 1,2 t/ha.
Débouchés
En agroalimentaire, l’anis vert entre dans la composition de nombreux produits comme les bonbons, les pains d’épices ou encore les liqueurs. En phytothérapie, il est reconnu pour ses vertus digestives et expectorantes. Enfin, ses huiles essentielles sont prisées pour leur parfum naturel et leurs effets apaisants.
(1) Pierre-Antoine Chapotot, Kerian Direr et Lena Goncalves.
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